Chaque année, la Commune soutient des projets dans le cadre du programme FIPI*. Le collège a approuvé la répartition proposée par l’échevine de la cohésion sociale, Mariam El Hamidine. Deux nouveaux projets seront ainsi subventionnés cette année. L’un concerne la prévention du radicalisme, l’autre la promotion d’un réseau intergénérationnel de solidarité de quartier.

Mother’s School

Interpellés par les récents événements et la question de la radicalisation de certains jeunes, la Maison de Quartier Saint-Antoine et à l’association Save Belgium, experte dans l’analyse de la radicalisation, organisent chaque semaine depuis novembre 2015 des modules de discussion et formation dédiés spécifiquement aux mères.

Dans une société en constante mutation, leur rôle semble clairement se complexifier. La place grandissante des réseaux sociaux et des « amis virtuels » a un impact dans les relations sociales que leurs enfants entretiennent. Ces modules contribuent à comprendre ce nouveau cadre, tout en proposant une analyse des différentes formes de violence, de la communication efficace et empathique mais surtout en mettant l’accent sur l’importance du renforcement des liens affectifs entre parents et enfants.

Ainsi, une meilleure compréhension de l’environnement de nos jeunes, et une prise de conscience des mécanismes relationnels au sein des familles contribuent à faire de la prévention intelligente.

Voisinâges

vivreEnsembleCe projet, porté par l’ASBL Bras Dessus Bras Dessous, aborde la question de l’isolement des ainés. Il ambitionne de créer et de coordonner un réseau intergénérationnel et multiculturel de solidarité de quartier, au sein duquel des voisins volontaires (dits « voisineurs ») consacrent quelques heures par semaine auprès d’un voisin ainé (dit « voisiné »).

S’il tente de favoriser des liens privilégiés au sein des binômes pour des questions de qualité relationnelle, ce projet vise aussi à rassembler ces différents binômes au sein d’activités communes et créer ainsi une communauté plus large de personnes solidaires.
Le projet démarre en 2016 par une phase pilote, sur un territoire délimité s’étendant de Zaman à la rue de Mérode, auprès de 50 bénéficiaires.

* FIPI : Fonds d’impulsion pour la politique des immigrés