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Mardi soir, au conseil communal, nous en avons encore eu la triste démonstration : Les choix politiques portés au CPAS de Forest par son Président Ecolo irritent fortement le MR forestois, dont la famille politique  participe aux restrictions de la sécurité sociale du gouvernement fédéral

 

A Forest, le CPAS met effectivement en place des dispositifs qui visent à protéger les plus vulnérables d’entre nous.

 

Là où le gouvernement fédéral désinvestit, le CPAS s’engage dans la défense d’un service public de qualité dans sa maison de repos.

 

Là où le gouvernement diminue la couverture des soins de santé, le CPAS mène une politique de lutte contre les inégalités en matière d’accès aux soins.

 

Là où le gouvernement stigmatise et rend les allocataires sociaux et les travailleurs responsables de leur situation de précarité – à nos yeux, induite par l’austérité-, le CPAS vise à les accompagner pour surmonter les difficultés, améliorer la sécurité d’existence et rendre à chacun et chacune son pouvoir d’agir.

 

Cela dérange le MR. Sans doute parce qu’on défend une politique humaine et crédible à l’opposé  des programmes de restrictions du fédéral.

 

Car on doit le constater trop régulièrement, les confusions sur les chiffres vacillants du budget fédéral n’apportent aucun crédit aux politiques d’austérité portées en étendard par le gouvernement.

 

Comment expliquer autrement l’opposition du MR d’une part à l’adoption du compte du CPAS qui est à l’équilibre pour la deuxième année consécutive et de l’autre les manœuvres du MR pour déstabiliser le  Président du CPAS en l’accusant d’illégalités.

 

Bien sûr, amener une institution à une transition et développer la qualité de ses services au public n’est pas chose aisée et dérangent certains plus attachés à l’hyperformalisme administratif qu’au bien-être des plus fragiles.

 

Le constat est malheureusement là : la pauvreté dont les causes sont à trouver dans les mesures d’exclusion des droits sociaux  prises par le fédéral depuis de nombreuses années s’accentue.

 

Pour continuer à protéger socialement les plus fragiles mais aussi évoluer avec de nouvelles situations sociales (accueil des réfugiés, plus grande pauvreté des jeunes, personnes âgées désorientées plus nombreuses…), le CPAS doit étoffer ses équipes de travailleurs dans ses différentes missions.

 

Au Val des roses par exemple, notre maison de repos est engagée depuis de longues années dans l’accueil de la personne âgée dans une posture de bien traitance. Cette vision est mise en œuvre entre autre par l’ouverture de cantous, des unités de vie adaptées aux personnes âgées désorientées et qui nécessitent un investissement humain à la hauteur de la considération qu’on a pour nos aînés.

 

A Forest la question n’est pas d’en faire le moins possible pour faire le plus d’économies mais bien de comment faire du mieux possible dans les contraintes financières qui nous sont imposées. L’austérité n’est pas un principe de gestion saine. Bien au contraire, une société plus juste et inclusive, des relations plus solidaires sont profitables au plus grand nombre. Nous sommes fiers de porter ces valeurs et poursuivrons en ce sens malgré les farouches opposants à nos actions.