Ce mercredi 22 octobre, les élu-e-s forestois-e-s ont présenté, à mi-mandat, un bilan de leur participation à la majorité communale devant un public issu des quatre coins de notre commune.

Introduite et animée par Evelyne Huytebroeck, la soirée a permis  à Jean-Claude Englebert, Mariam El Hamidine, Stéphane Roberti, Guy Bertholomé et Magali Plovie de partager leurs réflexions sur le travail accompli et à accomplir. Nous n’allons pas ici retranscrire l’ensemble des interventions, mais essayer d’en faire ressortir la substance de manière collective, comme d’ailleurs les intervenant-e-s se sont appliqués à le faire en mettant en exergue les nombreuses transversalités existant entre leurs compétences et leurs actions.

Jean-Claude Englebert[1] : « renforcer notre capacité d’action pour 2018 et au-delà »

« Rendre des comptes » aux citoyen-ne-s fait partie intégrante d’un mandat politique . Il s’agit ici notamment d’expliquer comment ce travail transforme la ville, y compris avec des actions à très long terme , mais aussi d’oeuvrer à un meilleur fonctionnement des services publics.

Les élu-e-s Ecolo prennent d’importantes responsabilités dans leurs matières respectives, sans être le parti dominant de la coalition. Ecolo a des mandats clairs mais agit de manière positive et volontaire sur des matières transversales, à commencer par une matière importante comme le budget de la commune.

Fonctionnant sans clientélisme, Ecolo veille à  mener des actions à caractère écologiste pour tous les publics. Par exemple les initiatives d’agriculture urbaine, les projets concernant le domptage de l’eau accessibles à l’ensemble de la population et une politique volontaire en matière de mobilité.

On souhaite clairement transformer la ville ici et maintenant, pour l’avenir.

Mariam El Hamidine[2] : « rendre la commune accessible à toutes et tous ».

Il est important de rendre la commune accessible aux personnes à mobilité réduite (PMR). Ainsi, un groupe « handicap » s’est constitué au niveau de la coordination sociale du CPAS. Tout a été pensé pour rendre la future maison communale rénovée complètement accessible aux PMR.

Un accent est mis sur la jeunesse. Forest était une des rares communes sans service jeunesse propre. Celui-ci a été créé et il a favorisé la création d’un conseil consultatif de la jeunesse qui est une voix directe donnée aux jeunes de toute la commune et de toutes conditions à travers l’organisation de projets en commun. Ce service a permis également la création d’un espace « information jeunesse « où se déroulent plusieurs permanences d’associations partenaires dont Infor-Jeunes.

Stéphane Roberti[3] : « Social et environnement vont souvent ensemble »

Le CPAS s’est doté d’une cellule performante d’éco-conseillers et le site de la Rue Van Pé ainsi que le Val des Roses ont connu d’importantes rénovations tenant compte des aspects écologiques.

Un moyen de défendre le service public, c’est de tout faire pour être irréprochable du point de vue de la gestion. Ainsi on peut affirmer aujourd’hui que la part budgétaire des bénéficiaires d’allocations est toujours plus grande par rapport aux dépenses de fonctionnement du CPAS grâce à une rationalisation des services.

Les nombreuses exclusions  du chômage, dont un certain nombre de victimes doivent se tourner vers les CPAS, constituent une difficulté pour les allocataires sociaux en premier lieu, mais aussi pour la gestion de l’institution. Le projet vise l’émancipation sociale plutôt que l’assistance et certainement pas sous la menace de l’exclusion.

Quant aux personnes âgées, l’objectif est de les garder le plus tard possible à domicile. L’ambition serait de mettre en marche un centre de soins de jour. La maison de repos du Val des Roses  a innové en proposant l’ouverture de « cantous », sortes de cellules  spécialisées dans l’accueil des personnes désorientées . Le dispositif permet une certaine autonomie par rapport aux possibilités classiques de ce type d’unité.

L’ambition est de continuer sur cette voie.

Guy Bertholomé[4] : « la préoccupation pour les gens avant tout »

Comme chacun-e des intervenant-e-s, Guy met l’accent sur le travail en équipe des différent-e-s mandataires Ecolo.

La fusion réussie des Foyers forestois et saint-gillois  à présent réunis en  Foyer du Sud (FdS) a été une occasion de remettre à plat toutes les pratiques. L’accent est mis sur les gens : accueil, service technique, relogement… La bonne gestion est une préoccupation centrale, on a par exemple profité de la fusion pour réduire quasi de moitié le nombre d’administrateurs pour un parc immobilier équivalent. Les comptes sont en positif pour la première fois de puis très longtemps, ce qui dégage de nouveaux moyens au bénéfice des locataires.

Le grand défi qui tient à cœur au futur président du FdS est la rénovation lourde des « blocs jaunes » du Bempt qui à eux seuls fournissent plus de 350 logements. L’ensemble sera rénové en trois phases d’ici 2020. Les nouveaux logements et rénovations lourdes visent au minimum la norme « basse énergie ». On vise également la création de logements sur des terrains communaux en synergie avec la commune. Les plans logement régionaux et les contrats de quartier sont autant d’opportunités.

Magali Plovie[5] : « vigilance et construction »

En tant que conseillère communale, Magali rappelle en quelques mots comment fonctionne le conseil communal et le rôle des conseillers de la majorité. Un aspect important est d’être à l’écoute des citoyen-ne-s en vue de faire remonter leurs problèmes et questions vers l’exécutif, d’ exercer une sorte de pression sur les mandataires.

Un autre aspect est la possibilité de négocier et de déposer des motions. Ce sont en général des positions à portée symbolique mais  importantes  pour orienter les politiques futures. Les conseiller-e-s Ecolo ont activement travaillé à l’adoption de plusieurs motions dont notamment   : une motion ambitieuse et chiffrée relative à un engagement des communes en vue de la COP21 (CLIMAT), une motion contre le gaspillage alimentaire, et enfin, une motion contre le TTIP.

Suite à ces exposés, le public a pu participer à un échange de plus d’une heure avec les mandataires. En conclusion, la richesse de cette soirée donne aux mandataires et aux militant-e-s de la locale une forte envie de renouveler ce type de débat avec les citoyens sur des sujets précis de politique locale.

Hélène LENOIR & David LECLERCQ

[1] Urbanisme – propriétés communales – Environnement – Espaces verts – Logement – Energie – Mobilité – Stationnement – Service central d’achats (marchés publics fournitures et services).

[2] Egalité des chances – Jeunesse – Cohésion sociale – Politique des Grandes Villes (PGV) – Affaires Sociales : santé-pensions-handicapés – Etat Civil – Population – Cultes – Festivités (en association avec le Bourgmestre) – Ententes patriotiques.

[3] Président du CPAS de Forest.

[4] Vice-président du Foyer du Sud (président dès 2017), société immobilière de service public pour St Gilles  – Forest (logements sociaux).

[5] Conseillère communale.