Un ménage sur cinq est monoparental à Bruxelles. Désormais, avec la Maison des parents solos à #Forest #1190Be, dans un batiment mis à dsposition par le Forest Cpas, ces familles ont un endroit où s’informer sur leurs droits, se retrouver, échanger de bons plans, souffler.
Une belle collaboration commune et CPAS de Forest et niveau régional avec aussi La Ligue des Familles. C’est ainsi que nous concevons les complémentarités entre niveaux de pouvoir à Bruxelles. Mettre ensemble nos énergies pour les personnes les plus précarisées. Nous sommes fiers que ce soit à Forest que cette initiative soit rendue possible.
« Cette maison se veut être un lieu convivial où toutes les familles monoparentales pourront recevoir un accompagnement juridique, social et psychologique. Parallèlement, un site internet a été lancé pour rassembler toutes les informations susceptibles d’aider les parents seuls et faciliter les échanges entre eux. »
Lien vers un article complet : https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_une-maison-des-parents-solos-ouvre-a-bruxelles
C’est exactement ce que j’ai dit en 2013 à Yves Martens, mandataire Ecolo qui travaillait alors au CPAS de Forest en lui proposant mon projet que j’espérais initier par des ateliers et un projet-pilote.
Ce que j’ai proposé était plus ambitieux encore. Il ne s’agissait pas d’une maison de briques mais d’un patrimoine immatériel. La maison des savoirs, ça, je l’ai proposé par la suite, dans le cadre du quartier durable Albert.
J’ai tiré le fil littéraire du « lobby politique pour la cause des femmes familles monoparentales » dont il reste une trace sur la présentation de mon livre ultérieur (2015), qui n’est qu’un déplacement du même combat, avec toute la colère (légiitime ? aveugle ?) de celle qui a offert la substance à ce qui ne deviendrait que de la « com » médiatico-politico-politicienne et de la littérature alors que des vies de femmes sont en jeu :
http://www.bela.be/auteur/tina-noiret/oeuvres/la-femme-invisible
et le fil de l’innovation sociale (l’Art à l’Oeuvre).
Ce témoignage est important et révélateur d’un fonctionnement systémique. Non seulement la place de la femme dans la société et sa rémunération, l’accès aux ressources nécessaires à l’émancipation font défaut, mais les femmes innovantes et créatrices en particulier sont maltraitées, invisibilisées et exclues sur leur propre terrain. En 2003 déjà, j’avais pourtant un stand à l’université d’été avec « Les femmes autrement ».
Cette invisibilité concerne en réalité tout le secteur des créateurs, hommes ou femmes, qui participent au bien commun sans contrepartie de statut ou salarial. Une re-négociation politique de ces rapports sociaux est inéluctable. Lorsque les « perdants » (je cite l’un des mandataires en débat entendu dans le cadre de la campagne 2019), et surtout les perdantes, deviennent plus nombreux que les gagnants, se replier sur les droits des uns revient à en exclure d’autres. Et il faut rendre à César ce qui appartient à César. C’est une question d’éthique.