Installation d’une IPPJ à Forest : le Collège demande à la Ministre Glatigny d’informer les habitant.e.s
Sous l’ancienne législature, le gouvernement de la Fédération Wallonie Bruxelles (FWB) a
pris la décision d’installer une institution publique de protection de la jeunesse (IPPJ) dans
un bâtiment situé avenue Van Volxem à Forest – propriété de la FWB. Le Collège des
bourgmestre et échevins de Forest a interpellé à plusieurs reprises la Ministre de l’aide à la
jeunesse, Valérie Glatigny, afin de connaître l’état d’avancement du projet et de s’assurer
qu’elle informe les riverain.e.s. Des interpellations qui sont restées sans réponse.
Fin 2018, une enquête publique a été réalisée concernant le projet d’installation de l’IPPJ. Le
26 février 2019, une commission de concertation a rendu un avis favorable, mais avec de
nombreuses conditions qui demandent de revoir substantiellement le projet. En août 2020, la
FWB aurait introduit un nouveau dossier auprès de la Région bruxelloise, laquelle doit décider
maintenant des suites à lui donner, et plus précisément de l’octroi du permis et du lancement
du projet.
Alain Mugabo, échevin de l’urbanisme (ECOLO) : « Le 7 novembre 2019, le Collège faisait part
à la Ministre Glatigny ‘de sa volonté d’être tenu informé des suites et de l’avancement du
projet d’ouverture de l’IPPJ de Bruxelles’. Le 30 avril 2020, un nouveau courrier a été envoyé
pour réitérer cette demande de dialogue avec le Collège et les riverain.e.s. Stéphane Roberti –
bourgmestre de Forest – a invité la Ministre Glatigny à assister à une réunion par visio-
conférence, mais jusqu’à présent nous n’avons toujours pas reçu de réponse de sa part. C’est
assez dommage et décevant. Plusieurs habitant.e.s s’étaient mobilisé.e.s au moment de
l’enquête publique et souhaitent légitimement être tenu.e.s au courant du suivi qui est donné
par la Ministre et son administration. La meilleure manière pour qu’un projet puisse s’intégrer
au mieux dans un quartier, c’est de mener un dialogue avec les riverains, de répondre aux
questions légitimes qui peuvent être soulevées, d’apporter des informations justes et précises
sur les contours du projet, etc. Nous demandons avec insistance à la Ministre de revenir vers
nous afin de nous faire part de ses desseins concernant cette IPPJ. Les Forestois.e.s ont le droit
d’être informé.e.s.»