Motion pour la reconnaissance de l’État palestinien
Le 6 septembre 2011, le Conseil communal de Forest a adopté une motion relative à la reconnaissance de l’Etat palestinien, — malgré l’opposition du MR. Cette motion était déposée conjointement par le chef de groupe ECOLO (Pierre-Yves De Harven) et la chef de groupe PS (Nadia El Yousfi). Le texte intégral de la motion est disponible et sur notre site internet (www.ecoloforest.be) ainsi que sur le site internet de la commune (www.forest.irisnet.be). Extraits ci-après.
Motion de Soutien à la Reconnaissance de l’Etat Palestinien en Septembre 2011 devant les Nations Unies.
[…] Conseil Communal du 6 septembre 2011.
[…] Tout démocrate digne de ce nom ne peut refuser à un peuple de vivre dans la dignité et sur un territoire propre et dont il est souverain.
L’éveil actuel du monde arabe peut amener une nouvelle dynamique dans cette région du Proche-Orient et qui peut être plus profitable à une meilleure coexistence des peuples palestiniens et israéliens. Le soutien de toutes les assemblées, aux différents niveaux de pouvoirs, à ce nouvel élan ne peut que participer à sa concrétisation.
Considérant que les Palestiniens porteront devant les Nations Unies, en septembre 2011, la question de la reconnaissance de leur Etat, dans les frontières de 1967 et son intégration au sein de son Assemblé Générale.
Considérant que l’instauration d’une paix réelle et durable passe par l’existence de deux états souverains, Palestine et Israël, vivant dans la paix et la sécurité.
Considérant que la Cour Internationale de Justice a confirmé en 2004 le droit à l’autodétermination du peuple palestinien.
Le Conseil communal soutient la démarche du Parlement Bruxellois :
– d’agir auprès du Gouvernement Fédéral afin d’œuvrer à la reconnaissance réciproque des deux Etats, étape indispensable d’une solution durable et juste.
– d’agir auprès du Gouvernement Fédéral afin qu’il procède, effectivement et immédiatement, à la reconnaissance de l’Etat Palestinien et, ce, dans les frontières de 1967 et conformément à la résolution 43/177 de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Dans ce cadre, une concertation devra être menée avec les partenaires européens.
– de plaider auprès de l’Union Européenne afin que cette dernière mette sur pied, dans le cadre de sa politique euro-méditerranéenne de voisinage, un espace de dialogue constructif concernant la paix au Moyen-Orient.
Image cc. alvarezperea (flickr.com)