Le non-marchand : une réelle plus-value sociétale et pierre angulaire d’une économie durable !
Les syndicats du non-marchand, en front commun, ont mobilisé ce 27 mars 2.500 personnes dans les rues de Bruxelles.
Objectif ? Replacer le non-marchand au centre du débat.
Leurs revendications :
– la création d’emplois dans le non-marchand ;
– des services de qualité, avec des professionnels motivés ;
– des conditions de travail et salariales attractives ;
– une réforme de l’Etat qui ne se fasse pas sur le dos du non-marchand ;
– répondre aux besoins et défis de demain.
Ecolo était présent à cette manifestation pour soutenir le non-marchand. Face à la commercialisation galopante et à la privatisation du social et de la santé, le secteur est en péril. Il a besoin d’être soutenu et développé. Le non-marchand crée des emplois non délocalisables tout en contribuant directement au bien-être de la population.
Ecolo rappelle que le non-marchand constitue une plus-value et non une charge ! Il est au cœur de la transition écologique de l’économie.
Le non-marchand : un choix de société !
Nos propositions :
– orienter les aides à l’emploi pour mieux soutenir le secteur du non marchand et revoir le fonctionnement des ACS pour en faire un outil de financement sectoriel ;
– associer les interlocuteurs sociaux à la gestion des nouvelles compétences liées à la sixième réforme;
– proposer un nouvel accord du non-marchand permettant la pérennisation de tout le secteur et assurer une harmonisation des statuts sur Bruxelles ;
– développer davantage les mesures de formation à destination du secteur afin de poursuivre ses efforts de professionnalisation (augmentation du nombre d’heures éligibles dans le cadre du congé éducation payé, accessibilité aux centres de compétences, …) ;
– contribuer de manière générale au bien-être des travailleurs par des actions spécifiques et variées telles que l’extension des missions de l’Association Bruxelloise pour le Bien-être au Travail (ABBET) aux travailleurs sociaux relevant des autres entités bruxelloises ;
– mettre en place la charte associative et rendre contraignants ses principes ;
– financer les institutions sur une base pluriannuelle.
Magali Plovie – Députée bruxelloise – Candidate 1e suppléante
Catherine Morenville – Candidate 14e effective